En 2005, la saison atlantique (pour les ouragans) a été la plus active depuis que les données sont enregistrées avec 28 tempêtes nommées, 15 ouragans et 7 ouragans majeurs (dont Katrina, Rita and Wilma), causant approximativement 1,225 décès et près de 143 milliards de dollars en dommages aux États-Unis. Pour 2017, la majorité des météorologistes prévoyait une saison moins active que la moyenne historique (Reuter, 2017). Bien que moins active, la saison 2017 se dirige vers de nouveaux records en matière de dommages, de fermetures d’entreprises tant permanentes que temporaires et pertes d’emplois qui y sont reliées.
Au Québec et au Canada, la réalité est bien différente. Les ouragans sont inexistants, les mouvements sismiques, bien que fréquents, n’ont peu d’impacts sur nos vies. Les crises de verglas ont été rares, les inondations isolées mais réelles, les feux de forêts éloignés. Il reste toutefois que les conditions climatiques ne représentent qu’un faible pourcentage des causes de sinistres. Ces menaces se présentent sous forme d’attaques informatiques (le cas récent d’Équifax), malwares, ransomwares dont près d’une entreprise canadienne sur trois en a déjà été victime.
Que fait votre entreprise pour se protéger des autres causes ?
D’après notre étude pancanadienne sur le « Portrait des TI dans les moyennes et grandes entreprises » réalisée en collaboration avec Léger, une entreprise sur quatre (25%) n’a pas de plan de relève en cas d’éventuelles menaces. Dans le secteur de la distribution de biens durables, cela représente près de 2000 entreprises de chez nous.
En effet, sans accès à ses données, le distributeur connaît des retards, voire même une cessation de ses livraisons; faute de pouvoir évaluer la perte de données, de rassembler les informations nécessaires sur le statut de commandes et de ses clients et de reprendre les communications avec les fournisseurs et les clients.
Ce qui peut rapidement engendrer un climat chaotique dans toute la chaîne opérationnelle et administrative, et un impact définitif sur votre chiffre d’affaire.
Combien coûte une interruption d’activité majeure dans une entreprise classique ?
Et c’est ce qui nous intéresse en premier lieu ! D’après une étude de Symantec sur des entreprises du monde entier, chaque incident de ce type coûterait près de 287 000 dollars américains. Cette somme paraît mirobolante et pourtant toutes les entreprises sondées avaient mises en place un plan de relève qui leur a permis de reprendre le cours normal de leurs activités en moins de 4h.
Lorsqu’on sait que la majorité de nos entreprises sont petites ou moyennes, les contrecoups d’un désastre sont dévastateurs. Les coûts pour les entreprises n’ayant aucun plan de rétablissement et qui doivent attendre plusieurs jours avant la reprise normale de leurs activités sont souvent irréversibles.
Comment préparer son entreprise pour accélérer la reprise ?
Si nous sommes impuissants face aux dégâts causés par Mère Nature, heureusement ce ne sont pas les plus courants. En effet, les incidents proviennent le plus souvent de la technologie et des interventions humaines, et peuvent ainsi être évités. Les interruptions des services informatiques sont généralement dues à l’ancienneté du matériel, à des logiciels qui ne sont plus à jour, à des intervenants tiers (ligne téléphonique, câbles, électricité, etc.) ou à des erreurs humaines. Agir face à ces risques permet de réduire considérablement le nombre de sinistres potentiels.
Faire preuve de proactivité dans ces situations peut assurer la survie de votre entreprise à long terme. Selon une étude, 43 % des entreprises seraient contraintes de mettre la clé sous la porte immédiatement après une perte majeure de données, et 51 % au cours des deux années suivantes. Autrement dit, seules 6 % d’entre elles survivent à long terme.
NOVIPRO et Infor s’associent pour vous fournir la meilleure solution afin de vous aider à préparer votre plan de reprise. Nous vous invitons à télécharger ci-dessous le livre blanc sur la reprise après sinistre d’Infor pour en apprendre plus !