Le quotidien d’une entreprise, quelle que soit sa taille, est axé sur l’atteinte de ses objectifs commerciaux afin d’assurer sa rentabilité et sa pérennité. L’une des façons d’y arriver consiste de nos jours à optimiser l’infrastructure informatique en bénéficiant des avancées de l’infonuagique. Le processus d’unification et de standardisation de l’infrastructure répond à ce besoin. Voici comment.
Les PME d’aujourd’hui se tournent vers la technologie pour accélérer leur mise en marché, s’adapter aux changements, réduire leurs coûts et garantir la sécurité de leurs outils informatiques et de leurs données. Cependant, le progrès est si rapide et l’offre de solutions, tellement diversifiée que les infrastructures informatiques traditionnelles apparaissent désuètes et peinent à suivre le rythme.
Les organisations ont bien souvent une infrastructure fragmentée et cloisonnée, avec des personnes différentes pour s’occuper des différents systèmes. « On tente d’assembler le tout, on réinvente à chaque fois, mais cela alourdit la gestion opérationnelle et provoque des brèches de sécurité parce qu’on travaille dans plusieurs environnements distincts », explique Ousseni Dabonne, chef des équipes Solutions technologiques chez NOVIPRO.
La réponse à ces enjeux a été trouvée — et éprouvée — par les grands de ce monde que sont les Amazon et Google, à titre d’exemples. Ces géants ont des architectures qui intègrent les mises à jour sans freiner leurs activités ni créer de menaces à la sécurité. Mais il s’agit d’investissements de haut calibre que bien peu de PME peuvent se permettre.
En unifiant — certains parlent d’hyperconvergence — les opérations de calcul, de stockage, de réseau, de sécurité et d’automatisation sur une seule plateforme, une entreprise n’aurait plus à procéder manuellement à des travaux d’intégration sur son infrastructure, un peu comme pour les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple). Et des solutions à la mesure des PME existent.
L’une d’elles, la plateforme VCF (pour VMware Cloud Foundation), facilite la normalisation et l’unification. « Les outils de gestion de cette plateforme sont unifiés, ce qui permet d’éviter les erreurs manuelles lors de travaux d’intégration, précise Ousseni Dabonne. D’une certaine façon, ce qu’offre cette solution VCF pour les entreprises sur le cloud privé est la même chose qu’Amazon sur le cloud public. »
La solution VCF fait l’automatisation du cycle de vie — la mise à jour des différentes composantes — sans provoquer d’arrêts de service, sans occasionner de retard et sans recours à du soutien technique.
La sécurité est également mieux assurée grâce, notamment, à la couche de micro-segmentation des charges de travail, à l’automatisation et à l’absence de brèche dans l’environnement unifié, contrairement à une infrastructure fragmentée. « L’expérience montre d’ailleurs qu’il y a beaucoup moins d’incidents de sécurité avec une infrastructure unifiée et standardisée qu’avec une infrastructure cloisonnée », avance Ousseni Dabonne.
Les solutions de ce type permettent d’accélérer l’élaboration d’applications. « VCF élimine les biais qui circulent entre les différentes cloisons. De plus, il y a moins d'intervenants, ce qui augmente la rapidité de réaction, l’automatisation et la standardisation », signale le spécialiste des solutions techniques.
Toutes les entreprises devraient se sentir interpellées par cette hyperconvergence. « Celles qui ont commencé leur processus de transformation numérique y trouveront de bonnes solutions et atteindront plus rapidement leurs objectifs. » Comme la solution est évolutive, le degré d’automatisation devient encore plus grand au fil du temps. En un mot, cette solution illustre, mais positivement, l’expression « mettre tous ses œufs dans le même panier » !